Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité
Appli iHerb
checkoutarrow
CI

Approches naturelles pour la santé thyroïdienne

164,098 Vues

anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

La thyroïde est l’une des glandes les moins comprises du corps humain. Située dans la partie avant basse du cou, cette petite glande ayant la forme d’un papillon produit des hormones qui communiquent avec toutes les cellules du corps. Les hormones thyroïdiennes affectent aussi la vitesse du métabolisme, ce qui peut avoir un puissant effet sur le poids corporel. Différentes affections peuvent apparaître lorsque la thyroïde fonctionne anormalement, mais un programme d’exercices régulier et un apport adéquat en vitamine A et en zinc peut aider à s’assurer que les cellules du corps sont réceptives à ces hormones.

De quels problèmes la thyroïde peut-elle être affectée ?

Certaines personnes pensent que les anomalies thyroïdiennes affectent des millions d’Américains et des centaines de millions de personnes dans le monde. Deux problèmes hormonaux courants sont l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie. Si la thyroïde produit trop d’hormones, ont dit qu’elle est hyperactive et la personne affectée est atteinte d’hyperthyroïdie (ce qui représente moins de 10 % des anormalités hormonales thyroïdiennes). Si la thyroïde produit trop peu d’hormones, on parle de thyroïde hypoactive et la personne affectée est atteinte d’hypothyroïdie. Cet article a pour but principal de traiter les cas de thyroïde hypoactive, une affection qui pourrait concerner jusqu’à 10 % de la population mondiale.

Termes à connaître

La thyréostimuline (TSH, en anglais Thyroid stimulating hormone) : elle est fabriquée dans l’hypophyse, située dans le cerveau. Cette hormone stimule la thyroïde dans le cou pour que celle-ci fabrique des hormones thyroïdiennes.

L’hormone T4 : c’est l’hormone principale sécrétée par la thyroïde. La T4 est aussi fabriquée comme médicament appelé lévothyroxine. La T4 doit être convertie en hormone T3 active. Cette conversion a lieu dans la thyroïde, le foie, les intestins, le cerveau et les muscles.

L’hormone T3 : générée à partir de l’hormone T4, elle nécessite du zinc et du sélénium. La T3 est l’hormone thyroïdienne active qui envoie des signaux aux cellules et contrôle le métabolisme du corps.

La T3 reverse : générée à partir de l’hormone T4, la T3 reverse est l’« opposé » de l’hormone T3. Elle est « inactive ». Durant les périodes de stress, de traumatisme, de maladies rénales et d’infections, le corps sécrètera plus de T3 reverse que de T3 active.

Les causes d’une thyroïde hypoactive

Dans le monde, la raison principale d’hypothyroïdisme est la déficience en iode. On estime que dans le monde, une personne sur trois absorbe insuffisamment d’iode. De nombreuses personnes développent un goître (hypertrophie de la thyroïde) ou des nodules thyroïdiens. La déficience en iode est commune en Afrique et en Asie du sud alors que 50 % des Européens présentent également une légère déficience, d’après une étude parue dans Endocrine Reviews.

Une étude de 2018 auprès de femmes enceintes norvégiennes parue dans Nutrients a montré que jusqu’à 55 % des femmes ont un apport insuffisant en iode à travers leur alimentation. D’après l’Australian Thyroid Foundation, « Plus de 50 % des enfants et des femmes enceintes ou qui allaitent vivant en Australie ont montré une déficience en iode ».

De plus, une étude de 2011 parue dans Thyroid a démontré que presque 10 % des personnes aux États-Unis présentent une déficience moyenne à sérieuse en iode. D’après les données, je présume que 5 à 10 % supplémentaires des personnes sont légèrement déficientes. Par conséquent, jusqu’à une personne sur cinq est déficiente aux États-Unis.

Les Japonais ont tendance à avoir un apport supérieur en iode que dans la plupart des autres pays en raison de leur consommation régulière de wakamé (undaria), de nori (porphyra) et de kombu (laminaria), différentes sortes d’algues. C’est ce qui les protège.

La deuxième cause principale d’hypothyroïdisme provient des attaques auto-immunes sur la thyroïde. Dans ce cas, certains anticorps (appelés anti-TPO et anti-thyroglobuline) attaquent la thyroïde, l’empêchant de sécréter suffisamment d’hormones T4. L’affection auto-immune la plus courante est appelée thyroïdite d’Hashimoto, nommée ainsi en 1912 d’après le Dr Hakaru Hashimoto du Japon.

D’autres facteurs qui peuvent affecter le fonctionnement normal de la thyroïde, d’après le Dr Dan Lukaczer de l’Institut de médecine fonctionnelle, sont par exemple le stress, les traumatismes, les infections, l’exposition aux pesticides, aux fluorures et la maladie cœliaque.

La plupart des médecins diagnostiqueront une hypoactivité thyroïdienne lorsque le test TSH (de 0,4 à 4 mIU/L) donnera des résultats élevés. Cela indique que le cerveau sécrète une trop grande quantité d’hormones TSH en essayant de stimuler la thyroïde pour qu’elle sécrète à son tour l’hormone T4. De nombreux adeptes de la médecine intégrative suggèrent que la gamme optimale d’un test TSH est de 0,4 à 2 mIU/l.

Signes et symptômes d’une affection hypothyroïdienne

  • Propension aux ecchymoses
  • Constipation 
  • Symptômes dépressifs
  • Peau sèche
  • Taux de cholestérol élevé
  • Éclaircissement des sourcils (moins de 1/3)
  • Fatigue
  • Ongles fragiles, se cassent plus facilement qu’auparavant
  • Goître
  • Chute des cheveux
  • Chute de la libido
  • Problèmes de mémoire et troubles cognitifs
  • Irrégularités menstruelles
  • Yeux boursoufflés
  • Réduction des réflexes
  • Nodules thyroïdiens
  • Prise de poids

Facteurs de risque pour les dysfonctionnements thyroïdiens

  • Les femmes ont plus tendance que les hommes à être affectées par un dysfonctionnement de la thyroïde
  • La déficience en iode
  • Les affections auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto)
  • Le syndrome de l’intestin irritable
  • La sensibilité au gluten non cœliaque
  • Le syndrome de l’intestin imperméable

Comment empêcher les dysfonctionnements thyroïdiens

Il convient tout d’abord de s’assurer d’un apport adéquat en iode à travers l’alimentation. D’après le Centre de contrôle des maladies, l’apport médian d’iode par l’alimentation aux États-Unis est d’environ 240 à 300 microgrammes (µg) par jour pour les hommes et de 190 à 210 µg par jour pour les femmes ». En 2001, l’Institut de médecine conseillait « Un apport quotidien en iode de 150 µg pour les adultes (hors femmes enceintes), de 220 µg par jour pour les femmes enceintes et de 290 µg par jour durant l’allaitement ». Une faible quantité d’iode a aussi été liée à des difficultés d’apprentissage chez les enfants.

Aliments contenant de l’iode (par portion) :

  • Les haricots blancs (32 µg)
  • La morue/le cabillaud (99 µg d’iode pour 3 g de poisson)
  • Les œufs (24 µg d’iode par œuf)
  • Le sel iodé (71 µg)
  • Le homard, la langouste (100 µg)
  • Le lait (56 µg)
  • L’ananas (45 µg)
  • Les pommes de terre (60 µg)
  • Les pruneaux (13 µg d’iode pour 5 pruneaux)
  • Les algues (de 16 à 2 900 µg)
  • Les crevettes (35 µg d’iode pour 85 g)
  • Les fraises (13 µg)
  • La poitrine de dinde (34 µg)
  • Le yaourt (75 µg d’iode)

L’optimisation de la santé des intestins est aussi cruciale pour garantir la bonne santé de la thyroïde. Les personnes affectées du syndrome de l’intestin irritable devraient commencer par résoudre leur problème d’intestin perméable, car cela les aidera à s’assurer de l’absorption adéquate des vitamines et des minéraux. Des études ont montré que les personnes sensibles au gluten présentent un risque accru de maladies thyroïdiennes. De plus, un système digestif sain et un microbiome équilibré sont important pour s’assurer d’une réponse adéquate du système immunitaire, ce qui aidera à empêcher les maladies thyroïdiennes auto-immunes. Peu de personnes réalisent que 80 % de notre système immunitaire se trouve dans nos intestins.

Thérapie conventionnelle

La médecine moderne a fait beaucoup de progrès durant le siècle dernier. Cependant, la reconnaissance d’un goître, un terme utilisé pour décrire l’hypertrophie de la thyroïde, remonte à des milliers d’années.

En l’an 40 av. J.-C., les plus grands de Rome (Pliny, Vitruvius et Juvenal) ont décrit le traitement du goître en utilisant des algues brûlées et l’on sait aujourd’hui qu’elles contiennent une grande quantité d’iode. En l’an 1500, Léonard de Vinci fut la première personne à dessiner la forme de papillon de la thyroïde, en plus du reste du corps humain en détails.

En 1656, Thomas Warton fut le premier à nommer la thyroïde par son nom, provenant du grec « thureoeidēs », c’est à dire « bouclier ». 200 ans plus tard, en 1820, Jean-Francois Coindet, un Français, traitait pour la première fois un goître avec l’iode récemment découverte.

La fin des années 1890 marque la première utilisation de formules à base de thyroïde desséchée contenant des hormones T4 et T3 pour traiter l’hypothyroïdie. D’après certaines études, quatre ordonnances sur cinq pour des médicaments thyroïdiens à la fin des années 1960 prescrivaient une combinaison naturelle (T4/T3) alors qu’en 1988, une seule ordonnance sur quatre prescrivait ce remède naturel. Depuis cette époque, la tendance suivie par la plupart des médecins est de prescrire de la lévothyroxine synthétique, une formule à base de T4 uniquement. La marque Synthroid (lévothyroxine) est apparue sur le marché en 1955.

Actuellement, la médecine conventionnelle fait peu de choses pour traiter les personnes atteintes de la thyroïdite de Hashimoto. On enseigne à la plupart des médecins de laisser la thyroïde « s’épuiser ». Une fois que cela arrive, on prescrira les médicaments listés ci-dessus lorsque le test en laboratoire montrera une quantité anormalement élevée de TSH. De nombreux adeptes de la médecine intégrative conseillent de traiter la cause sous-jacente qu’est l’intestin perméable afin de contrôler la thyroïdite de Hashimito.

Les médicaments thyroïdiens

La lévothyroxine (T4) hormone (Synthroid), à prendre une fois par jour

La liothyronine (T3) hormone (Cytomel), à prendre une fois par jour

Une combinaison d’hormones T4/T3, à prendre une ou deux fois par jour

La nutrition et les compléments pour la santé de la thyroïde

Une étude de 2017 a montré que les personnes consommant plus de fruits, de légumes et de graines présentaient un risque plus faible de développer une maladie auto-immune provoquée par la thyroïde. Ce genre d’alimentation aide aussi à optimiser le microbiome intestinal et à conserver son équilibre.

Les nutriments suivants sont importants et aident à la production des hormones thyroïdiennes. Ils peuvent être présents dans une alimentation bien équilibrée ou apportés grâce à un complément en multivitamines de qualité en cas de besoin. Il existe aussi différentes formules de compléments thyroïdiens qui contiennent de nombreux composants parmi ceux listés ci-dessous, dans une seule gélule.

Le sélénium 

Un cofacteur impliqué dans deux enzymes qui aident à fabriquer les hormones thyroïdiennes. D’après une étude de 2014 parue dans the International Journal of Endocrinology, le sélénium pourrait abaisser la quantité d’anticorps TPO en cas d’attaque auto-immune. De plus, le sélénium est nécessaire pour aider à convertir l’hormone T4 en hormone T3, la forme active de l’hormone. Dose conseillée : 200 µg par jour. 

L’iode

Dans le monde, la déficience en iode est la raison principale de l’apparition de goîtres, de nodules thyroïdiens et d’hypoactivité thyroïdienne. Une alimentation riche en iode est conseillée (voir plus haut pour la liste des aliments riches en iode). La méthode conseillée pour tester une déficience en iode, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), consiste à analyser un échantillon d’urine (le matin de préférence).

Si l’on trouve moins de 100 µg/l d’iode, on considère la personne en déficience, d’après les standards de l’OMS. Dose conseillée : prendre un complément en multivitamines et en minéraux contenant au moins 150 µg d’iode. On peut aussi prendre des compléments en iode ou du varech pour aider à conserver une quantité saine d’iode dans le corps. Il ne faut pas absorber plus de 500 µg d’iode par jour. Un excès d’iode peut empirer la mauvaise santé thyroïdienne.

Le fer

Une déficience en fer est courante chez les femmes en âge d’avoir leurs règles. La déficience en fer perturbe le métabolisme thyroïdien, d’après une étude de 2017 parue dans Thyroid. Les auteurs recommandent de contrôler le niveau de fer pour traiter toute déficience. Un taux de 50 à 75 ng de ferritine par ml de sang devrait être l’objectif à viser. Dose conseillée : comme indiqué par votre médecin ou sur l’étiquette du produit.

La vitamine D

80 % des gens dans le monde présentent une déficience en vitamine D. Des études ont montré que les personnes ayant une faible quantité de vitamine D présentent un risque accru de différents cancers et de maladies auto-immunes telles que les maladies thyroïdiennes auto-immunes. Une étude de 2018 auprès d’adultes obèses a montré que les personnes ayant une quantité inférieure à la normale de vitamine D présentent un risque accru de développer la thyroïdite de Hashimoto. Dose conseillée : de 1 000 UI to 5 000 UI par jour.

Le zinc

D’après the Journal of Nutrition, quasiment 45 % des Américains ont un apport inadéquat en zinc à travers leur alimentation. Dans le monde, plus de 15 % des gens ont une déficience en zinc. Le problème est très courant en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud.

En vieillissant, l’absorption de minéraux importants tels que le zinc peut être réduite. De plus, un faible apport en aliments contenant du zinc et l’absorption quotidienne d’alcool peuvent aussi être la cause d’une faible quantité de zinc. La déficience en zinc est liée à des troubles thyroïdiens, à des problèmes de peau et de sang et à un risque accru d’infections. Le zinc joue aussi un rôle important dans la bonne santé du cerveau dans lequel la quantité de zinc est 10 fois plus importante que dans le sang.

Le zinc est nécessaire aux enzymes dans le cerveau et dans tout le corps. Il est impliqué dans plus de 300 réactions biochimiques et c’est un composant important de plus de 2 000 protéines.

Dose conseillée : de 15 à 50 mg par jour. Le zinc est présent dans la plupart des multivitamines de qualité.

En plus des nutriments majeurs précédemment cités, ceux qui suivent doivent aussi faire partie d’une bonne alimentation pour une thyroïde en bonne santé.

Les vitamines B peuvent aussi être consommées en prenant des compléments B-complex.

Résumé :

Une alimentation bien équilibrée est cruciale pour garantir la bonne santé de la thyroïde. La bonne santé du microbiome intestinal est plus importante que la plupart des gens ne le réalisent. Il est aussi capital d’éviter les aliments provoquants des problèmes digestifs. Il est conseillé de prendre des probiotiques pour optimiser la santé de la thyroïde. Pour aider à améliorer la santé de la thyroïde, il est recommandé de s’assurer que l’on absorbe toutes les vitamines et minéraux nécessaires à travers l’alimentation et les compléments. Consultez votre médecin avant de faire le moindre changement dans vos traitements thyroïdiens actuels.

Références :

  1. Endocrine Reviews. 2009 Jun;30(4):376-408. doi: 10.1210/er.2009-0011. Epub 2009 May 21.
  2. Nutrients. 2018 Feb 28;10(3). pii: E280. doi: 10.3390/nu10030280.
  3. Site accessed March 3, 2018 regarding iodine deficiency in Australia. https://www.thyroidfoundation.org.au/page/13/iodine-nutrition-iodine-deficiency
  4. Thyroid. 2011 Apr;21(4):419-27. doi: 10.1089/thy.2010.0077. (Note:  Iodine deficiency in the United States is higher than 10% of the population. I suspect upwards towards 20%  using the WHO urinary value of 100 mg/L or less being deficient)
  5. Accessed July 14, 2018   https://www.cdc.gov/nutritionreport/99-02/pdf/nr_ch4a.pdf
  6. Accessed July 14, 2018 https://ods.od.nih.gov/factsheets/Iodine-HealthProfessional/
  7. Losurdo G, Principi M, Iannone A, et al. Extra-intestinal manifestations of non-celiac gluten sensitivity: An expanding paradigm. World Journal of Gastroenterology. 2018;24(14):1521-1530. doi:10.3748/wjg.v24.i14.1521.
  8. McAninch EA, Bianco AC. The History and Future of Treatment of Hypothyroidism. Annals of internal medicine. 2016;164(1):50-56. doi:10.7326/M15-1799.
  9. McAninch EA, Bianco AC. The History and Future of Treatment of Hypothyroidism. Annals of internal medicine. 2016;164(1):50-56. doi:10.7326/M15-1799.
  10. Accessed July 17th, 2018 https://www.nytimes.com/2001/07/24/science/after-46-years-of-sales-thyroid-drug-needs-fda-approval.html
  11.  Matana A, Torlak V, Brdar D, et al. Dietary Factors Associated with Plasma Thyroid Peroxidase and Thyroglobulin Antibodies. Nutrients. 2017;9(11):1186. doi:10.3390/nu9111186.
  12. Meta Analysis  Data on Selenium  Supplementation  on Thyroid Antibodies Fan,   Yaofu , et al. “Selenium Supplementation  for Autoimmune Thyroiditis: A Systematic Review  and Meta Analysis.” International Journal of Endocrinology ,  2014; Dec 11;2014
  13. Thyroid. 2017 May;27(5):597-610. doi: 10.1089/thy.2016.0635. Epub 2017 Apr 6.
  14. Endocr Metab Immune Disord Drug Targets. 2018 Apr 6. doi:10.2174/1871530318666180406163426.
  15. Ciubotariu D, Ghiciuc CM, Lupușoru CE. Zinc involvement in opioid addiction and analgesia – should zinc supplementation be recommended for opioid-treated persons? Substance Abuse Treatment, Prevention, and Policy. 2015;10:29. doi:10.1186/s13011-015-0025-2.
  16. Wessells KR, Brown KH. Estimating the Global Prevalence of Zinc Deficiency: Results Based on Zinc Availability in National Food Supplies and the Prevalence of Stunting. Bhutta ZA, ed. PLoS ONE. 2012;7(11):e50568. doi:10.1371/journal.pone.0050568.
  17. Mocchegiani, E.; Bertoni-Freddari, C.; Marcellini, F.; Malavolta, M. Brain, aging and neurodegeneration: Role of zinc ion availability. Prog. Neurobiol. 2005, 75, 367–390.
  18. Andreini, C.; Banci, L.; Bertini, I.; Rosato, A. Counting the zinc-proteins encoded in the human genome. J. Proteome Res. 2006, 5, 196–201. 

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus