Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité
Appli iHerb
checkoutarrow
CI

Herbes naturelles pour lutter contre le déclin cognitif

29,755 Vues

anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

Les limites des traitements conventionnels encouragent la recherche sur les herbes

La démence est une maladie neurodégénérative qui entraîne des troubles progressifs de la mémoire et de l'apprentissage, des fonctions exécutives et des activités de la vie quotidienne. Plus de 47,5 millions de personnes sont atteintes de démence dans le monde et on dénombre 7,7 millions de nouveaux cas chaque année. Le risque accru de démence vasculaire est associé à l'obésité, à l'hypertension, aux maladies cardiovasculaires et aux accidents vasculaires cérébraux (ou AVC). La démence vasculaire représente 10 à 15 % de tous les cas de démence réunis dans les pays industrialisés et 30 % des cas de démence dans les régions moins développées du monde. C'est aussi la deuxième forme de démence la plus répandue après la maladie d'Alzheimer (MA). Plus de 40 % des cas de démence vasculaire présentent également une pathologie neurodégénérative de la MA. Ceci est le type le plus courant de démence mixte.

Les agents pharmacologiques disponibles comme les inhibiteurs de la cholinestérase et les antagonistes des récepteurs du glutamate sont utiles dans certains cas de MA, mais leur efficacité contre la démence vasculaire est limitée. Il en résulte que de nombreuses personnes atteintes de démence vasculaire utilisent des herbes et d'autres approches complémentaires et alternatives (ACA) comme l'acupuncture, les nutraceutiques, le yoga, le tai chi et la musicothérapie.

De nombreuses herbes médicinales utilisées dans la médecine chinoise ont fait l'objet d'études séparées et avec différentes combinaisons pour leurs effets bénéfiques potentiels sur les symptômes de la MA et de la démence vasculaire. C'est notamment le cas du Ginkgo biloba, de l'Huperzia serrata, du Curcuma longa, du Panax ginseng, du Panax notoginseng, du Bacopa monnieri, de la sauge rouge (Salvia miltiorrhiza), du safran (Crocus sativus) et de la Camellia sinensis. Vous trouverez ci-dessous une analyse concise des études sur les simples médicinales chinoises et les complexes chinois à base d'herbes médicinales qui font l'objet d'études en raison de leurs bienfaits potentiels sur le plan cognitif chez les adultes en bonne santé et les personnes atteintes de démence.

Les simples sont bénéfiques mais ont un pouvoir limité

De récentes découvertes suggèrent que l'extrait de Ginkgo biloba améliore l'apprentissage et la mémoire dans des modèles animaux de démence vasculaire. De vastes études contrôlées avec placebo et des méta-analyses d'études qui répondent à des critères d'inclusion stricts soutiennent le fait que l'extrait de G. biloba ralentit le déclin de la cognition, du fonctionnement et du comportement exécutifs chez les personnes pour lesquelles la MA et la démence vasculaire ont été diagnostiquées. Pami les mécanismes proposés par lesquels le G. biloba améliore la fonction cérébrale provoquant une amélioration de la mémoire et du fonctionnement cognitif, on peut notamment citer la réduction de l'activité des macrophages pro-inflammatoires, l'amélioration de la circulation sanguine, la réduction de l'activité du facteur d'activation des plaquettes (qui réduit le risque d'AVC), la réduction de la production de corticostéroïdes et l'augmentation de la consommation de glucose, l'aide à la prolifération des cellules souches neurales, l'accélération de la plasticité synaptique après une blessure au cerveau et la réduction du cholestérol libre, la réduction de la production protéique précurseur de β-amyloïdes dans le cerveau.

Le Curcuma longa (curcuma) est utilisé depuis des siècles dans les médecines chinoise, hindoue et ayurvédique pour traiter de nombreuses affections médicales comme la pancréatite, l'arthrite, le cancer et les troubles inflammatoires, neurodégénératifs et digestifs. Des études animales et in vitro suggèrent que les bienfaits cognitifs de la curcumine sont basés sur de multiples mécanismes d'action tels que l'inhibition de la peroxydation des lipides, l'élimination des dérivés réactifs de l'oxygène (DRO) et des dérivés réactifs de l'azote, l'inhibition de l'activation du NF-kB et ses actions anti-inflammatoires. La curcumine peut aussi se lier directement aux petits dérivés bêta-amyloïdes pour bloquer l'agrégation et la formation des enchevêtrements neurofibrillaires. Durant un essai clinique randomisé de 24 mois, 36 patients présentant un cas léger à moyennement sérieux de la MA ont reçu de la curcumine (2 et 4 g/jour). Ils ont présenté une amélioration équivalente non significative sur le plan cognitif et de la mémoire par rapport au groupe ayant reçu le placebo. Ces résultats sont peut-être dus en partie à la faible biodisponibilité de la préparation de curcumine utilisée dans l'étude.

Les découvertes dans le cadre d'études sur des animaux suggèrent que les composés bioactifs du Panax ginseng peuvent améliorer la fonction cognitive et la mémoire chez les patients atteints de démence. Les ginsénosides Rg5 réduisent l'activité des peptides β-amyloïdes et de la cholinestérase. Les ginsénosides Rg3 favorisent la dégradation des peptides β-amyloïdes via l'amélioration de l'expression des gènes. Le Panax ginseng peut également faire diminuer la tension artérielle et améliorer la circulation sanguine en augmentant la vasodilatation. Deux essais ouverts de 12 semaines suggèrent que le ginseng pourrait améliorer les facultés cognitives chez les personnes atteintes de la MA. Durant deux essais ouverts récents de petite envergure, des personnes atteintes de la MA ayant reçu des doses de 4,5 et de 9 g/jour de P. ginseng ont constaté une amélioration significative de leurs facultés cognitives et de leur mémoire. Les résultats de deux petits essais contrôlés par placebo suggèrent que le Panax notoginseng améliore l'afflux sanguin vers le cerveau et améliore la mémoire chez les personnes atteintes de démence vasculaire.

Bacopa monnieri (ou bacopa) a des effets neuroprotecteurs et antioxydants, agit comme un destructeur de radicaux libres et peut améliorer l'afflux sanguin vers le cerveau. Cette plante est aussi utilisée largement dans la médecine ayurvédique pour traiter les problèmes de mémoire. Des études sur les bienfaits cognitifs de cette herbe médicinale chez des adultes en bonne santé et chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer sont actuellement en cours.

Le safran (Crocus sativus) est utilisé en médecine chinoise comme antidépresseur, antispasmodique et anticatarrhal. Les extraits contenant de la crocine ont des propriétés antioxydantes et antiplaquettaires et il a été démontré qu'ils améliorent l'apprentissage et la mémoire dans les modèles animaux de démence. Au cours d'un essai clinique randomisé en double aveugle sur 22 semaines, des patients atteints de la maladie d'Alzheimer ont été répartis au hasard dans un groupe recevant du safran à raison de 30 mg/jour et dans un autre groupe recevant l'inhibiteur de la cholinestérase donépézil à raison de 10 mg/jour. Des améliorations comparables ont été constatées sur le plan cognitif, mais le safran a été bien mieux toléré. Dans un essai en double aveugle sur 16 semaines portant sur la MA, les patients ayant reçu du safran ont répondu significativement mieux que le groupe ayant reçu le placebo.

Le thé (Camellia sinensis), largement consommé pour améliorer la santé, contient de l'épigallocatéchine-3-gallate (EGCG), qui présente des effets neuroprotecteurs induits par des effets anti-inflammatoires, son rôle de destructeur de radicaux libres et autres. Les personnes qui boivent fréquemment du thé peuvent présenter un risque plus faible de développer la MA. Deux études prospectives ont révélé que la consommation régulière de thé vert chez les personnes âgées est associée à un risque relativement plus faible d'apparition de troubles cognitifs et de démence.

Les résultats des études portant sur les herbes médicinales pour traiter la démence sont limités en raison de la faible quantité de patients étudiés cliniquement, la mauvaise qualité méthodologique et la trop courte durée des études. De plus, les concentrations plasmatiques des constituants bioactifs de nombreuses simples médicinales peuvent être trop faibles pour avoir des effets bénéfiques, ce qui suggère que les améliorations observées sur les facultés cognitives peuvent être liées à des interactions synergiques entre deux ou plusieurs constituants bioactifs. La médecine chinoise et d'autres systèmes de médecine asiatiques utilisent souvent des combinaisons d'herbes médicinales, ce qui peut entraîner des interactions synergiques entre des constituants bioactifs discrets qui peuvent ainsi cibler plus efficacement des maladies aux étiologies complexes comme la MA et la démence vasculaire. Une nouvelle méthode de recherche appelée « Analyse système à système » a récemment été appliquée à l'étude des interactions synergiques complexes dans les formules à base de plantes.

La promesse des formules à base de complexe d'herbes

Seules quelques études ont été réalisées sur des formules complexes à base de plantes pour traiter la démence vasculaire. Bien que certaines études aient fait état de résultats positifs, la portée des résultats est limitée à cause de l'ampleur modeste de l'étude et des faiblesses dans la méthodologie. Un examen systématique réalisé en 2012 sur des études portant sur des formules complexes à base d'herbes médicinales pour le traitement de la démence vasculaire a révélé que la majorité des formules examinées ont provoqué des améliorations beaucoup plus importantes du fonctionnement cognitif que les médicaments utilisés de façon conventionnelle et que le placebo. 4 études dans lesquelles des médicaments à base de plantes médicinales ont été combinés à des médicaments conventionnels ont fait état d'un meilleur fonctionnement cognitif qu'avec les médicaments conventionnels utilisés seuls. Toutefois, la portée de ces résultats est limitée par de sérieuses faiblesses méthodologiques. Une méta-analyse plus récente a porté sur 24 essais cliniques randomisés (tous menés en Chine) sur des personnes ayant été diagnostiquées de démence vasculaire. Dans une analyse en sous-groupe, des traitements complexes à base de plantes médicinales chinoises ont significativement amélioré la fonction cognitive comparativement au piracétam (dans 10 études) et à un placebo (dans 3 études). Les personnes ayant reçu des herbes médicinales ont constaté une meilleure amélioration dans leurs activités de la vie quotidienne comparativement aux personnes traitées avec du piracétam. Toutefois, comme dans les études mentionnées précédemment, la portée des constatations est limitée par des faiblesses méthodologiques.

Les efforts continus pour mettre au point une formule complexe à base d'herbes médicinales contre la démence vasculaire

Depuis plus d'une décennie, en réponse aux défis mentionnés précédemment, l'Académie des sciences médicales chinoises et l'université Western Sydney travaillent en collaboration afin de mettre au point une formulation complexe normalisée à base de plantes pour le traitement de la démence vasculaire. La formule, appelée SLT, contient des préparations standardisées d'extraits de Ginkgo biloba (ou ginkgo), du Panax ginseng (ginseng) et de Crocus sativus (safran).

Le rapport optimal des composés bioactifs et la posologie optimale de la SLT ont été déterminés par une série d'études animales. Des essais précliniques ont démontré une amélioration significative de l'apprentissage et de la mémoire, des marqueurs de la neuropathologie et de l'activité physique. L'activité des antioxydants dans les modèles animaux de démence. Au moment de la rédaction de cet article, de vastes études de phase III sont en cours afin d'établir l'efficacité chez les personnes ayant reçu un diagnostic de démence vasculaire. Les résultats cumulatifs des essais précliniques ont démontré de nombreux avantages cérébrovasculaires de la SLT, notamment une diminution des zones d'ischémie cérébrale focale/de blessure de perfusion, une diminution de l'agrégation plaquettaire et une augmentation de l'activité de destruction des radicaux libres.

Les personnes traitées avec du SLT ou un placebo présentent le même risque d'apparition d'effets secondaires. Au cours d'une modeste ECR d'une semaine, 16 adultes en bonne santé ayant reçu de la SLT ont constaté une amélioration de leur mémoire fonctionnelle. Dans une petite étude de phase II, les personnes ayant reçu un diagnostic potentiel de démence vasculaire et ayant reçu de la SLT ont montré une amélioration significativement plus importante de leur capacités cognitives. Un sous-ensemble a montré une augmentation du débit sanguin dans les régions du cerveau associées au fonctionnement de la mémoire, de l'audition et de la parole. Une deuxième étude de phase II d'une durée de 12 mois portant sur 325 personnes a permis de constater des améliorations cognitives similaires. Les deux études de phase II ont révélé des effets indésirables graves liés à la SLT. Au moment de la rédaction de cet article, deux essais multicentriques de phase III sont en cours. Dans l'attente de la confirmation des résultats de la phase III, la SLT peut apparaître comme un traitement à base d'herbes médicinales fondé sur des données probantes pour traiter la VsD, une maladie neurodégénérative pour laquelle il n'existe actuellement aucun traitement efficace.

Références :

  1. Chang et al Herbal Medicine for theTreatment of Vascular Dementia: An Overview of Scientific Evidence 2016)
  2. Dementia Fact Sheet, World Health Organization, 2016.
  3. N. Kalaria, G. E. Maestre, R. Arizaga et al., “Alzheimer’s disease and vascular dementia in developing countries: prevalence, management, and risk factors,” The Lancet Neurology, vol. 7, no. 9, pp. 812–826, 2008.
  4. K. A. Nolan, M. M. Lino, A. W. Seligmann, and J. P. Blass, “Absence of vascular dementia in an autopsy series from a dementia clinic,” Journal of the American Geriatrics Society, vol. 46, no. 5, pp. 597–604, 1998.
  5. M. R. Farlow, M. L. Miller, and V. Pejovic, “Treatment options in Alzheimer’s disease: maximizing benefit, managing expectations,” Dementia and Geriatric Cognitive Disorders, vol. 25, no. 5, pp. 408–422, 2008.
  6. D. A. Levine and K. M. Langa, “Vascular cognitive impairment: disease mechanisms and therapeutic implications,”Neurotherapeutics, vol. 8, no. 3, pp. 361–373, 2011.
  7. H. Shim, “Vascular cognitive impairment and post-stroke cognitive deficits,” Current Neurology and Neuroscience Reports, vol. 14, no. 1, article 418, 2014.
  8. P. C. Chan, Q. Xia, and P. P. Fu, “Ginkgo biloba leave extract: biological, medicinal, and toxicological effects,” Journal of Environmental Science and Health. Part C, Environmental Carcinogenesis & Ecotoxicology Reviews, vol. 25, no. 3, pp. 211–244, 2007.
  9. J. Wang, W. Chen, and Y. Wang, “A ginkgo biloba extract promotes proliferation of endogenous neural stem cells in vascular dementia rats,” Neural Regeneration Research, vol. 8, no. 18, pp. 1655–1662, 2013.
  10. L.-Y. Zhang and Y.-L.Wang, “[Effects of EGb761 on hippocampal synaptic plasticity of vascular dementia rats],” Chinese journal of applied physiology, vol. 24, no. 1, pp. 36–40, 2008.
  11. Z.-X. Yao, Z. Han, K. Drieu, and V. Papadopoulos, “Ginkgo biloba extract (Egb 761) inhibits amyloid production by lowering free cholesterol levels,” Journal of Nutritional Biochemistry, vol. 15, no. 12, pp. 749–756, 2004.
  12. M. Hrehorovsk´a, J. Burda, I. Domor´akov´a, and E. Mech´ırov´a, “Effect of Tanakan on postischemic activity of protein synthesis machinery in the rat brain,” General Physiology and Biophysics, vol. 23, no. 4, pp. 457–465, 2004.
  13. P.-O. Koh, “Gingko biloba extract (EGb 761) prevents cerebral ischemia-induced p70S6 kinase and S6 phosphorylation,” American Journal of Chinese Medicine, vol. 38, no. 4, pp. 727–734, 2010.
  14. S. Saleem, H. Zhuang, S. Biswal, Y. Christen, and S. Dor´e, “Ginkgo biloba extract neuroprotective action is dependent on heme oxygenase 1 in ischemic reperfusion brain injury,” Stroke, vol. 39, no. 12, pp. 3389–3396, 2008.
  15. B. Spinnewyn, N. Blavet, and F. Clostre, “[Effects of ginkgo biloba extract on a cerebral ischemia model in gerbils],” Presse Medicale, vol. 15, no. 31, pp. 1511–1515, 1986.
  16. M.-N. Rocher, D. Carr´e, B. Spinnewyn et al., “Long-term treatment with standardized Ginkgo biloba Extract (EGb 761) attenuates cognitive deficits and hippocampal neuron loss in a gerbil model of vascular dementia,” Fitoterapia, vol. 82,no. 7, pp. 1075–1080, 2011.
  17. W.-Z. Li,W.-Y.Wu, H. Huang, Y.-Y.Wu, and Y.-Y. Yin, “Protective effect of bilobalide on learning and memory impairment in rats with vascular dementia,” Molecular Medicine Reports, vol. 8, no. 3, pp. 935–941, 2013.
  18. L. S. Schneider, “Ginkgo biloba extract and preventing Alzheimer disease,” JAMA, vol. 300, no. 19, pp.2306–2308,2008.
  19. R. Ihl, M. Tribanek, N. Bachinskaya, and Gotaday Study Group, “Efficacy and tolerability of a once daily formulation of Ginkgo biloba extract EGb 761(R) in Alzheimer’s disease and vascular dementia: results from a randomised controlled trial,” Pharmacopsychiatry, vol. 45, no. 2, pp. 41–46, 2012.
  20. S. Gauthier and S. Schlaefke, “Efficacy and tolerability of Ginkgo biloba extract EGb 761_ in dementia: a systematic review and meta-analysis of randomized placebo-controlled trials,” Clinical Interventions in Aging, vol. 9, pp. 2065–2077, 2014.
  21. M.-S. Tan, J.-T. Yu, C.-C. Tan et al., “Efficacy and adverse effects of Ginkgo Biloba for cognitive impairment and dementia: a systematic review and meta-analysis,” Journal of Alzheimer’s Disease, vol. 43, no. 2, pp. 589–603, 2015.
  22. Y. Wang, L.-Q. Huang, X.-C. Tang, and H.-Y. Zhang, “Retrospect and prospect of active principles from Chinese herbs in the treatment of dementia,” Acta Pharmacologica Sinica, vol. 31, no. 6, pp. 649–664, 2010.
  23. J. M. Ringman, S. A. Frautschy, G. M. Cole, D. L. Masterman, and J. L. Cummings, “A potential role of the curry spice curcumin in Alzheimer’s disease,” Current Alzheimer Research, vol. 2, no. 2, pp. 131–136, 2005.
  24. F. Yang, G. P. Lim, A. N. Begum et al., “Curcumin inhibits formation of amyloid oligomers and fibrils, binds plaques, and reduces amyloid in vivo,” The Journal of Biological Chemistry, vol. 280, no. 7, pp. 5892–5901, 2005.
  25. J. M. Ringman, S. A. Frautschy, E. Teng et al., “Oral curcumin for Alzheimer’s disease: tolerability and efficacy in a
  26. 24-week randomized, double blind, placebo-controlled study,” Alzheimer’s Research andTherapy, vol. 4, no. 5, article 43, 2012.
  27. S. Chu, J. Gu, L. Feng et al., “Ginsenoside Rg5 improves cognitive dysfunction and beta-amyloid deposition in STZ induced memory impaired rats via attenuating neuroinflammatory responses,” International Immunopharmacology, vol. 19,no. 2, pp. 317–326, 2014.
  28. H. Yang, J. Zhang, R. M. Breyer, and C. Chen, “Altered hippocampal long-term synaptic plasticity in mice deficient in the PGE2 EP2 receptor,” Journal of Neurochemistry, vol. 108, no. 1, pp. 295–304, 2009.
  29. J.-X. Liu, W.-H. Cong, L. Xu, and J.-N. Wang, “Effect of combination of extracts of ginseng and ginkgo biloba on acetylcholine in amyloid beta-protein-treated rats determined by an improved HPLC,” Acta Pharmacologica Sinica, vol. 25, no.9, pp. 1118–1123, 2004.
  30. J. Shi, S. Zhang, M. Tang et al., “The 1239G/C polymorphism in exon 5 of BACE1 gene may be associated with sporadic Alzheimer’s disease in Chinese Hans,” American Journal of Medical Genetics Part B: Neuropsychiatric Genetics, vol. 124, no. 1, pp. 54–57, 2004.
  31. Y. Sun, J. Ke, N. Ma, Z. Chen, C. Wang, and X. Cui, “[Effects of root rot on saponin content in Panax notoginseng],” Zhong yao cai = Zhongyaocai = Journal of Chinese medicinal materials, vol. 27, no. 2, pp. 79–80, 2004.
  32. K.-T. Choi, “Botanical characteristics, pharmacological effects and medicinal components of Korean Panax ginseng CA Meyer,” Acta Pharmacologica Sinica, vol. 29, no. 9, pp. 1109–1118, 2008.
  33. J.-H. Heo, S.-T. Lee, K. Chu et al., “An open-label trial of Korean red ginseng as an adjuvant treatment for cognitive impairment in patients with Alzheimer’s disease,” European Journal of Neurology, vol. 15, no. 8, pp. 865–868, 2008.
  34. S.-T. Lee, K. Chu, J.-Y. Sim, J.-H. Heo, and M. Kim, “Panax ginseng enhances cognitive performance in Alzheimer disease,” Alzheimer Disease and Associated Disorders, vol. 22, no. 3, pp. 222–226, 2008.
  35. J.-H. Heo, S.-T. Lee, M. J. Oh et al., “Improvement of cognitive deficit in Alzheimer’s disease patients by long term treatment with Korean red ginseng,” Journal of Ginseng Research, vol. 35, no. 4, pp. 457–461, 2011.
  36. J. Tian, “Ginseng may improve memory in stroke dementia patients,” in Proceedings of the American Stroke Association Meeting, Augusta, Canada, 2003.
  37. Q. F.Gui,Y.M.Yang, S. H. Ying, andM. M. Zhang, “Xueshuantong improves cerebral blood perfusion in elderly patients with lacunar infarction,” Neural Regeneration Research, vol. 8, no. 9, pp. 792–801, 2013.
  38. A. Russo and F. Borrelli, “Bacopamonniera, a reputed nootropic plant: an overview,” Phytomedicine, vol. 12, no. 4, pp. 305–317, 2005.
  39. S. K. Bhattacharya, A. Bhattacharya, A. Kumar, and S. Ghosal, “Antioxidant activity of Bacopa monniera in rat frontal cortex, striatum and hippocampus,” Phytotherapy Research, vol. 14, no. 3, pp. 174–179, 2000.
  40. A. Russo, A. A. Izzo, F. Borrelli, M. Renis, and A. Vanella, “Free radical scavenging capacity and protective effect of Bacopa monniera L. on DNA damage,” Phytotherapy Research, vol. 17, no. 8, pp. 870–875, 2003.
  41. N. Kamkaew, C. N. Scholfield, K. Ingkaninan, N. Taepavarapruk, and K. Chootip, “Bacopa monnieri increases cerebral blood flow in rat independent of blood pressure,” Phytotherapy Research, vol. 27, no. 1, pp. 135–138, 2013.
  42. C. Stough, A. Scholey, V. Cropley et al., “Examining the cognitive effects of a special extract of Bacopa monniera (CDRI08: Keenmind): a review of ten years of research at Swinburne University,” Journal of Pharmacy and Pharmaceutical Sciences, vol. 16, no. 2, pp. 254–258, 2013.
  43. C. K. Stough, M. P. Pase, V. Cropley et al., “A randomized controlled trial investigating the effect of Pycnogenol and Bacopa CDRI08 herbal medicines on cognitive, cardiovascular, and biochemical functioning in cognitively healthy elderly people: theAustralian ResearchCouncil Longevity Intervention (ARCLI) study protocol (ANZCTR12611000487910),” Nutrition Journal, vol. 11, article 11, 2012.
  44. K. Abe and H. Saito, “Effects of saffron extract and its constituent crocin on learning behaviour and long-term potentiation,” Phytotherapy Research, vol. 14, no. 3, pp. 149–152, 2000. H. Hosseinzadeh and T. Ziaei, “Effects of Crocus sativus stigma extract and its constituents, crocin and safranal, on intact memory and scopolamine−induced learning deficits in rats performing the Morris water maze task,” Journal of Medicinal Plants, vol. 5, no. 19, pp. 40–50, 2006.
  45. H. Hosseinzadeh and H. R. Sadeghnia, “Safranal, a constituent of Crocus sativus (saffron), attenuated cerebral ischemia induced oxidative damage in rat hippocampus,” Journal of Pharmacy and Pharmaceutical Sciences, vol. 8, no. 3, pp.394–399, 2005.
  46. S. W. Jessie and T. P. Krishnakantha, “Inhibition of human platelet aggregation and membrane lipid peroxidation by food spice, saffron,”Molecular and Cellular Biochemistry, vol. 278, no. 1, pp. 59–63, 2005.
  47. S. Akhondzadeh, M. S. Sabet, M. H. Harirchian et al., “A 22-week, multicenter, randomized, double-blind controlled trial of Crocus sativus in the treatment of mild-to-moderate Alzheimer’s disease,” Psychopharmacology, vol. 207, no.4, pp.637–643, 2010.
  48. S. Akhondzadeh, M. S. Sabet, M. H. Harirchian et al., “Saffron in the treatment of patients with mild to moderate Alzheimer’s disease: a 16-week, randomized and placebo-controlled trial,” Journal of Clinical Pharmacy andTherapeutics, vol. 35, no. 5, pp. 581–588, 2010.
  49. S. A. Mandel, T. Amit, L. Kalfon, L. Reznichenko, and M. B. H. Youdim, “Targeting multiple neurodegenerative diseases etiologies with multimodal-acting green tea catechins,” Journal of Nutrition, vol. 138, no. 8, pp. 1578S–1583S, 2008.
  50. A. B. Sharangi, “Medicinal and therapeutic potentialities of tea (Camellia sinensis L.)—a review,” Food Research International, vol. 42, no. 5-6, pp. 529–535, 2009.
  51. M. Noguchi-Shinohara, S. Yuki, C. Dohmoto et al., “Consumption of green tea, but not black tea or coffee, is associated with reduced risk of cognitive decline,” PLoS ONE, vol. 9, no. 5, Article ID e96013, 2014.
  52. H. Wagner and G. Ulrich-Merzenich, “Synergy research: approaching a new generation of phytopharmaceuticals,” Phytomedicine, vol. 16, no. 2-3, pp. 97–110, 2009.
  53. X. Zhou, S. W. Seto, D. Chang et al., “Synergistic effects of Chinese herbal medicine: a comprehensive review of methodology and current research,” Frontiers in Pharmacology, vol. 7, article 201, 2016.
  54. K. Iwasaki, S. Kobayashi, Y. Chimura et al., “A randomized, double-blind, placebo-controlled clinical trial of the Chinese herbal medicine ‘Ba Wei Di Huang Wan’ in the treatment of dementia,” Journal of the American Geriatrics Society, vol. 52, no. 9, pp. 1518–1521, 2004.
  55. K. Nagata, E. Yokoyama, T. Yamazaki et al., “Effects of yokukansan on behavioral and psychological symptoms of vascular dementia: an open-label trial,” Phytomedicine, vol. 19, no. 6, pp. 524–528, 2012.
  56. S. C. Man, K. W. Chan, J. Lu, S. S. Durairajan, L. Liu, and M. Li, “Systematic review on the efficacy and safety of herbal medicines for vascular dementia,” Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, vol. 2012, Article ID 426215, 22 pages, 2012.
  57. D. Gong, J. Xu, and Y. Fan, “Meta-analysis of clinical trials of oral Chinese herbal prescriptions for treatment of vascular dementia based on mini mental state examination scores,” European Journal of Integrative Medicine, vol. 7, no. 2, pp. 108–117, 2015.
  58. L. Xu, W. Cong, C. Wei, and J. Liu, “Effects of Weinaokang (SLT) on dysmnesia in micemodels,” Pharmacology and Clinics of Chinese Materia Medica, no. 6, pp. 60–62, 2007.
  59. L. Xu, J.-X. Liu, W.-H. Cong, and C.-E. Wei, “[Effects of Weinaokang capsule on intracephalic cholinergic system and capability of scavenging free radicas in chronic cerebral hypoperfusion rats],” Zhongguo Zhongyao Zazhi, vol. 33, no.5, pp. 531–534, 2008.
  60. W. H. Cong, J. X. Liu, and L. Xu, “Effects of extracts of Ginseng and Ginkgo biloba on hippocampal acetylcholine and monoamines in PDAP-pV717I transgenic mice,” Zhongguo Zhong xi yi jie he za zhi Zhongguo Zhongxiyi jiehe zazhi, vol. 27, no. 9, pp. 810–813, 2007.
  61. W.-H. Cong, B. Yang, L. Xu et al., “Herbal extracts combination (WNK) prevents decline in spatial learning and memory in APP/PS1 mice through improvement of hippocampal A plaque formation, histopathology, and ultrastructure,” Evidence-based Complementary and Alternative Medicine, vol. 2012, Article ID478190, 9 pages, 2012.
  62. S. Seto, A. Jenkins, H. Kiat, A. Bensoussan, J. Liu, and D. Chang, “Protective effects of a standardised herbal formulation,
  63. Sailotong, on hydrogen peroxide (H2O2) induced damage in EA.HY926 Cells,” The Journal of Alternative and Complementary Medicine, vol. 22, no. 6, p. A35, 2016.
  64. T. Li, H.-M. Liu, Y. Lu et al., “Aphase I tolerance and safety study of Sailuotong capsule,” Chinese Journal of NewDrugs, vol. 21,no. 1, pp. 62–67, 2012.
  65. G. Z. Steiner, A. Yeung, J.-X. Liu et al., “The effect of Sailuotong (SLT) on neurocognitive and cardiovascular function in healthy adults: a randomised, double-blind, placebo controlled crossover pilot trial,” BMC Complementary and
  66. Alternative Medicine, vol. 16, no. 15, 2016. J. Liu, D. Chang, D. Chan, J. Liu, and A. Bensoussan, “A randomised placebo-controlled clinical trial of a Chinese herbal medicine for the treatment of vascular dementia,” in Proceedings of the 2nd International Congress for Complementary Medicine Research, Munich, Germany, 2007.
  67. D. Chang, B. Colagiuri, and R. Luo, Chinese Medicine used to Treat Dementia, Advances in Natural Medicines, Nutraceuticals and Neurocognition, CRC Press, 2013.

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus