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Vitamines stimulantes pour le cerveau des enfants : nutriments essentiels à la croissance cognitive et à l’apprentissage

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FONDÉ SUR DES PREUVES

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Pourquoi le développement cérébral précoce est si important pour votre enfant

Les 1 000 premiers jours de la vie d'un bébé sont essentiels à sa croissance et à son développement - c'est-à-dire généralement de la conception jusqu'à environ 2 ans. Durant cette période, le cerveau se développe et change plus qu'à n'importe quel autre moment de leur vie ! Ce développement rapide permet aux enfants d'acquérir rapidement de multiples compétences, comme marcher, parler et lire. 

Il existe de nombreuses façons de favoriser le développement cérébral des enfants. La nutrition joue un rôle essentiel dans la construction des bases de la mémoire, de l'apprentissage et des capacités cognitives. Une alimentation variée est primordiale pour soutenir l'apprentissage dès la petite enfance. En veillant à ce que votre enfant reçoive les nutriments dont il a besoin, vous préparez le terrain pour un développement harmonieux, un apprentissage précoce et une croissance cognitive optimale. 

Certains nutriments et vitamines soutiennent directement la santé du cerveau, notamment :

  • les acides gras polyinsaturés (AGPI) comme les oméga-3 ; 
  • la choline ;
  • les vitamines (A, B6, B12, C, D, E) ;
  • le fer ;
  • le zinc ;
  • l’iode ;
  • le folate (vitamine B9).

Voyons plus en détail comment chacun de ces nutriments affecte le développement du cerveau.

La science simplifiée : comment les vitamines nourrissent un cerveau en pleine croissance

Certains nutriments soutiennent les neurones, ces cellules nerveuses qui transmettent les informations dans tout le corps et vers ou depuis le cerveau. Les neurones sont entourés d'une substance appelée myéline, qui les aide à transmettre les informations rapidement et efficacement. Le fer et la vitamine B12  participent à la formation de la myéline.

D'autres vitamines, comme la B6 et le folate, interviennent dans la production et le développement des neurotransmetteurs, ces messagers chimiques qui transportent les signaux des neurones vers d’autres cellules du corps. Les neurotransmetteurs jouent un rôle clé dans la concentration, le traitement des informations et l'attention. Les vitamines peuvent donc soutenir les fonctions cérébrales, favoriser le développement des voies neuronales chez les enfants et renforcer leurs capacités cognitives.

Vitamines et nutriments essentiels pour la santé cérébrale de votre enfant 

La nutrition joue un rôle essentiel dans le développement cérébral de l'enfant. Une alimentation équilibrée et nutritive, comprenant les vitamines et minéraux essentiels suivants, contribue au bon développement cognitif, social et émotionnel de l’enfant.

Acides gras oméga-3 (DHA et EPA) : les bâtisseurs du cerveau

L'acide docosahexaénoïque, ou DHA, est un type d’oméga-3 qui joue un rôle clé dans la structure et la fonction des membranes des cellules cérébrales. Un autre type d'oméga-3, l'acide eicosapentaénoïque, ou EPA, peut intervenir dans l'attention et soutenir le développement cognitif global.1

Les aliments riches en acides gras oméga-3 comprennent :

  • les poissons gras (comme le saumon, le maquereau et les sardines) ;
  • les graines de lin ;
  • les graines de chia ;
  • les noix ;
  • les œufs ou le lait enrichi.

Le corps humain ne produit pas d’acides gras essentiels ; il faut donc les obtenir par le biais de l'alimentation. Les oméga-3 sont naturellement présents dans le lait maternel si l'alimentation de la mère en contient, et de nombreuses formules infantiles en sont enrichies. Si votre enfant mange varié, il en reçoit probablement suffisamment. Mais pour les enfants très sélectifs, une supplémentation peut être envisagée.

Les compléments d'oméga-3 existent sous différentes formes :

L'apport quotidien recommandé en oméga-3 totaux de la naissance à l'âge d'un an est de 0,5 g.2 Consultez toujours votre pédiatre avant d’administrer un complément, afin d’adapter la dose aux besoins spécifiques de votre enfant. 

Choline : la vitamine de la mémoire

Pensez à la choline comme à la vitamine de la mémoire pour les enfants La choline est nécessaire à la production d'acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel aux fonctions cérébrales, au système nerveux et à la mémoire. La choline favorise la communication cellulaire, les capacités d'apprentissage et le fonctionnement cérébral global chez les enfants. 

Pour enrichir l’alimentation de votre enfant en choline, privilégiez :

  • les produits à base de soja ;
  • le jaune d’œuf ;
  • le foie de bœuf ;
  • le quinoa ;
  • Les légumes crucifères comme le brocoli et le chou-fleur.

Les nourrissons et jeunes enfants devraient consommer environ 125 mg de choline par jour par le biais de leur alimentation.3 Les carences sont très rares, mais certains enfants présentant une prédisposition génétique ou recevant une nutrition parentérale (directement dans le sang) peuvent nécessiter un apport accru. 

Vitamines B6, B9 (folate) et B12 : le trio énergie et concentration 

Les vitamines B jouent un rôle dans la production d'énergie, la synthèse des neurotransmetteurs et la fabrication des molécules porteuses de l'information génétique, comme l'ADN et l'ARN. Elles contribuent également à réguler l'homocystéine, une substance que les vitamines B décomposent pour produire d’autres composés essentiels à l’organisme de l'enfant. 

Les vitamines B offrent de nombreux bienfaits, notamment :4,5

  • la prévention du déclin cognitif ;
  • le soutien de la concentration ;
  • la régulation de l'humeur ;
  • l'amélioration du fonctionnement nerveux.

Les principales sources alimentaires de vitamines B sont :

  • les céréales complètes ;
  • les viandes maigres ;
  • la volaille ;
  • le poisson ;
  • les œufs ;
  • les produits laitiers ;
  • les légumineuses ;
  • les légumes à feuilles vertes.

Petite précision : la vitamine B12 se trouve uniquement dans les aliments d'origine animale, pas dans ceux d'origine végétale (sauf s’ils sont enrichis). Par conséquent, si votre enfant suit un régime végétarien ou végétalien, il présente un risque plus élevé de carence. 

Les possibles signes de carence sont les suivants :

  • de la fatigue ;
  • des fourmillements des mains et des pieds ;
  • une faiblesse musculaire ;
  • une perte de poids ;
  • un retard dans les acquisitions développementales .

Si votre enfant risque de manquer de vitamine B12, des compléments peuvent être nécessaires. De nombreuses  multivitamines en contiennent déjà. 

Fer : carburant des fonctions cognitives et prévention des carences

Un autre minéral essentiel à la santé cérébrale de votre enfant est le fer. Son organisme l'utilise le fer pour fabriquer de l'hémoglobine et produire des globules rouges. L'hémoglobine est une protéine indispensable, permettant aux globules rouges de transporter l'oxygène vers le cerveau et d'autres parties du corps. Le fer contribue également à la production des neurotransmetteurs. Chez les enfants, il favorise l'attention, la capacité d'apprentissage et le niveau d’énergie global. 

Les meilleures sources alimentaires de fer pour les enfants sont :

  • la viande rouge ;
  • la volaille ;
  • le poisson ;
  • les lentilles ;
  • les haricots ;
  • les épinards ;
  • les céréales enrichies.

Le pédiatre de votre enfant procédera systématiquement à un dépistage de l'anémie, une affection caractérisée par un faible taux de globules rouges et une quantité insuffisante d'hémoglobine dans l'organisme — souvent causée par un apport insuffisant en fer.

Les nourrissons et les jeunes enfants sont plus exposés au risque de carence en fer, car leur organisme en pleine croissance et en plein développement en a de grands besoins. L'apport journalier recommandé (AJR) est de 0,27 mg de la naissance à 6 mois et de 11 mg de 6 mois à 1 an.6

Les enfants végétariens qui ne mangent pas de viande ont besoin de presque deux fois ces quantités, car le fer d’origine végétale est moins bien absorbé que celui d’origine animale.  

Les possibles symptômes d'une carence en fer chez les tout-petits incluent :

  • de la fatigue ;
  • des difficultés d'apprentissage ;
  • une sensibilité accrue aux infections 

Cependant, les symptômes sont souvent discrets, voire absents. Consultez le pédiatre de votre enfant si vous pensez qu'il pourrait bénéficier d’un complément en fer. 

Zinc : le régulateur cognitif

Le zinc joue un rôle crucial dans l'apprentissage et la mémoire. Il améliore les processus cognitifs et renforce le système immunitaire — un point important, car la prévention des maladies contribue indirectement à la santé cérébrale. 

Les principales sources alimentaires de zinc sont :

  • les huîtres ;
  • la viande ;
  • la volaille ;
  • les noix ;
  • les graines ;
  • les produits laitiers ;
  • les légumineuses.

Les bébés plus âgés, nourris au sein, peuvent avoir besoin d’un apport supplémentaire en zinc, car le lait maternel ne contient pas suffisamment de zinc pour les nourrissons de 6 mois ou plus. Leur proposer des viandes mixées est un bon moyen d’enrichir leur alimentation en zinc. Si votre enfant est végétarien, il est conseillé de consulter un pédiatre afin d’évaluer la nécessité d’un complément en zinc.   

Vitamine D : la vitamine du soleil pour un cerveau en santé 

La vitamine D est importante pour la santé du cerveau des enfants, car elle soutient la transmission des signaux entre les cellules nerveuses et le reste du corps. Les récepteurs de la vitamine D, présents dans différentes zones du cerveau,  semblent participer à diverses fonctions neurologiques et à la régulation de l’humeur. 

Peu d’aliments contiennent naturellement de la vitamine D, mais plusieurs sont enrichis. Parmi les principales sources, on retrouve :

  • les poissons gras (maquereau, thon, saumon, truite), qui sont de bonnes sources naturelles ;
  • le lait, le yaourt et les céréales enrichis ;
  • les jaunes d'œufs, qui contiennent de petites quantités de vitamine D.

Les nourrissons allaités ont besoin d'une supplémentation quotidienne en vitamine D de 400 unités internationales (UI) ou 10 mg par jour.⁷ Et les bébés consommant moins de 900 ml de lait maternisé par jour devraient recevoir la même supplémentation. Les enfants vivant dans des régions peu ensoleillées peuvent également bénéficier d'un apport en vitamine D, car l'exposition au soleil permet au corps d’en produire naturellement.

L'iode : essentiel à la thyroïde et la maturation du cerveau

L'iode est un autre minéral essentiel à la maturation cérébrale chez les enfants. Elle est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes, qui jouent un rôle clé dans la croissance osseuse et au développement cérébral des nourrissons. 

L'iode est ajoutée au sel, qui porte alors la mention "iodé". On en trouve également dans d'autres aliments comme :

  • les produits de la mer, y compris les crevettes et d'autres poissons comme la morue et le thon ;
  • les produits laitiers tels que le lait, le yaourt et le fromage.

Si votre enfant suit un régime végétalien, il peut avoir besoin d'un complément en iode, car les meilleures sources d'iode proviennent surtout des produits laitiers et du poisson.

Antioxydants (vitamines C et E) : protéger le cerveau des plus jeunes 

Les vitamines C et E sont de puissants antioxydants qui protègent les cellules cérébrales des enfants contre le stress oxydatif et les dommages. Ensemble, elles contribuent à la santé et à la résilience cérébrale à long terme.

Les meilleures sources alimentaires de vitamine C sont :

  • les  agrumes comme le pamplemousse et l'orange ;
  • les baies ;
  • les poivrons.

La vitamine E se trouve principalement dans :

  • les noix ;
  • les graines ;
  • les huiles végétales ;
  • les légumes à feuilles vertes.

Les carences en vitamines C et E sont rares, surtout si votre enfant jouit d'une alimentation équilibrée comprenant plusieurs des aliments protecteurs du cerveau mentionnés ci-dessus. 

Choisir des compléments alimentaires pour le développement cérébral de votre enfant : guide pratique

Quand une supplémentation est-elle nécessaire ?

Les compléments vitaminiques ne sont généralement pas nécessaires pour les tout-petits et les enfants qui ont une alimentation équilibrée et variée. Cependant, certains enfants peuvent devenir très sélectifs dans leur alimentation. Dans ce cas, un complément peut être utile, selon les carences possibles et les besoins nutritionnels individuels. 

Si un déficit en nutriments est diagnostiqué, une supplémentation peut être bénéfique. Certaines affections médicales peuvent aussi nuire à l’absorption des vitamines et des minéraux et justifier un apport supplémentaire.

Et si votre enfant est végétalien ou végétarien, vous devrez veiller à ce qu'il consomme suffisamment de vitamines et de nutriments d'origine animale, que l'on trouve principalement dans les aliments d'origine animale.

Comment choisir une vitamine de qualité pour le cerveau des enfants

Lorsque vous choisissez un complément pour votre enfant, recherchez des doses adaptées à son âge.

Lisez toujours attentivement la liste des ingrédients et privilégiez les produits ayant subi des tests de qualité indépendants, avec des certifications comme celles de  la National Sanitation Foundation (NSF) ou la United States Pharmacopeia (USP). 

Évitez les produits contenant des sucres ajoutés, des colorants artificiels, des arômes et des agents de charge. Pour les jeunes enfants de moins de 3 ans, préférez  les formules liquides. À partir de 3 ans, les comprimés à mâcher sont sûrs et pratiques, car ils ne présentent plus de risque d’étouffement. 

Toujours consulter le pédiatre en premier lieu

Demandez toujours l’avis de votre pédiatre avant de commencer à donner des vitamines ou des compléments à votre enfant. Il pourra examiner la composition, évaluer la pertinence du produit et vous conseiller selon la santé, l’âge et les besoins spécifiques de votre enfant. 

Risques potentiels et points de vigilance  

Consultez votre pédiatre pour éviter les risques liés à une sur-supplémentation ou à la toxicité lorsque vous donnez des compléments à votre enfant. Il pourra également vérifier qu’aucune interaction ne se produit entre les compléments et d’autres médicaments que votre enfant pourrait prendre. Rappelez-vous également que les compléments ne se substituent pas une alimentation équilibrée. 

Ce qu’il faut retenir

Une alimentation riche en vitamines et en nutriments est essentielle à la santé global et au développement du cerveau de votre enfant. Comprendre l’impact de la nutrition sur le potentiel cognitif de votre enfant vous permet de faire des choix éclairés pour soutenir son développement. Instaurer de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge constitue la base d’une santé cérébrale durable. En adoptant très tôt des habitudes saines, tu poses les bases d'une santé cérébrale soutenue et à long terme.

Une alimentation variée et équilibrée fournit généralement tous les éléments nutritifs nécessaires. Néanmoins, certains enfants ayant une alimentation restreinte, prenant certains médicaments ou présentant certaines conditions médicales peuvent bénéficier d’une supplémentation. Consultez toujours votre pédiatre avant d’introduire un nouveau complément dans l’alimentation de votre enfant. 

Références :

  1. Cusick SE, Georgieff MK. The Role of Nutrition in Brain Development: The Golden Opportunity of the “First 1000 Days.” J Pediatr. 2016;175:16.  
  2. Omega-3 Fatty Acids - Health Professional Fact Sheet. Accessed June 23, 2025. 
  3. Choline - Consumer. Accessed June 23, 2025.  
  4. Wang Z, Zhu W, Xing Y, Jia J, Tang Y. B vitamins and prevention of cognitive decline and incident dementia: A systematic review and meta-analysis. Nutr Rev. 2022;80(4):931-949.  
  5. Sarris J, Mehta B, Óvári V, Giménez IF. Potential mental and physical benefits of supplementation with a high-dose, b-complex multivitamin/mineral supplement: What is the evidence? Nutr Hosp. 2021;38(6):1277-1286.  
  6. Iron - Consumer. Accessed June 23, 2025.  
  7. Vitamin D - Health Professional Fact Sheet. Accessed June 23, 2025.

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