Remèdes naturels pour lutter contre le déclin cognitif
Et si on pouvait inverser la démence et la maladie d’Alzheimer ? Seriez-vous surpris si cela pouvait se faire ? Vous pensez probablement que si c’était vrai, vous auriez entendu parler de cette nouvelle à la télévision ou dans un journal. Mais le fait est que des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles, UCLA, ont rapporté un succès dans l’inversion des symptômes d’Alzheimer en 2014 dans un article de presse appelé « Reversal of cognitive decline: A novel therapeutic program » (l’inversion du déclin cognitif : un programme thérapeutique novateur). Le chercheur principal, Dr. Dale Bredesen, décrit son parcours avec des patients et le protocole détaillé qu’il utilise pour aider les personnes atteintes de démence dans son livre publié en 2017 The End of Maladie d’Alzheimer (la fin de la maladie d’Alzheimer). Nous allons parler de ses recommandations.
Actuellement, la maladie d’Alzheimer est la troisième cause principale de mortalité aux Etats-Unis et la forme de démence la plus commune reconnue par les médecins. Si vous connaissez quelqu’un atteint de démence ou de déficience cognitive, alors veuillez partager cet article. Il contient beaucoup d’informations et peut sembler bouleversant pour beaucoup – suivre les recommandations suggérées demandera un effort d’équipe et le soutien des amis et de la famille.
Un de mes collègues, Dr. Wes Youngberg, diététicien clinique et spécialiste de la médecine de mode de vie à Temecula, Californie, travaille en tête à tête avec des patients souffrant d’Alzheimer en utilisant le protocole du Dr. Bredesen. Dr. Youngberg a partagé les témoignages suivants avec moi.
« Je constate de grands progrès dans les résultats de presque tous mes patients avec le protocole de Bredesen. Rob a montré une amélioration significative, en particulier pour quelqu’un qui a commencé à éprouver un déclin cognitif depuis 2013 (à l’âge de 45 ans). Sa démence a rapidement progressé dans les deux dernières années. Après avoir commencé toutes les stratégies appropriées selon le protocole de Bredesen, sa femme a déclaré qu’il y avait déjà eu une différence notable pendant la première semaine. Après seulement trois mois, il a fait des progrès spectaculaires d’une façon globale et a demandé à son neurologue s’il pouvait arrêter ses médicaments prescrits donepezil (Aricept) et memantine (Namenda). Cela fait deux ans que Rob prenait ces médicaments et sa femme a raconté qu’ils ne semblaient pas faire effet » – Dr. Wes Youngberg |
Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer est un trouble du cerveau qui affecte généralement les adultes plus âgés. La maladie a été nommée ainsi selon le Dr. Aloysium « Alois » Alzheimer (1864-1915). Dr. Alzheimer était le psychiatre qui, en 1906, avait diagnostiqué une démence chez une femme morte d’une étrange maladie mentale. Il a alors publié ses résultats. En 1912, cette forme de démence fut appelée la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer affecte généralement les personnes âgées de plus de 60 ans. Dans moins d’un pourcent des cas, elle se déclare avant cet âge. Jusqu’à une personne sur 10 âgée de plus de 80 ans risque de développer la maladie d’Alzheimer. Les scientifiques ont divisé la maladie d’Alzheimer en trois catégories, la forme précoce, la forme tardive et celle associée à la famille.
Symptômes de la maladie d’Alzheimer
- Perte de mémoire, mémoire récente affectée, mémoire à long terme demeure intacte (Amnésie)
- Difficulté à se souvenir du nom des choses (Anomie)
- Mauvaise utilisation des objets due à une incapacité à les identifier lorsqu’on les tient en main (Apraxie)
- Difficulté avec les mots et la difficulté à s’exprimer par le discours (Aphasie)
- Fonction exécutive défaillante, difficulté à prendre une décision (Agnosie)
Facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer
- Âge avancé
- Diabètes/début de diabète
- Maladie cardiaque
- Consommation de tabac
- Régime alimentaire faible en fruits et en légumes
- Hypertension artérielle
- Dépression
- Inactivité physique
- Syndrome de Down
- Antécédent de traumatisme crânien et de commotion cérébrale
- Antécédent familial – 25 pourcent des cas semblent être génétiques avec le gène de l’apolipoprotéine E-e4 (APOE-e4)
Approches actuelles de la maladie d’Alzheimer
L’approche actuelle de la déficience cognitive, de la démence ou d’Alzheimer est sévèrement réduite. Des scientifiques ont découvert au moins 36 facteurs qui contribuent à la maladie d’Alzheimer, pourtant à l’heure actuelle, les docteurs en médecine conventionnelle se focalisent seulement sur deux. Les praticiens se fient à deux classes de produits pharmaceutiques pour traiter la perte de mémoire :
- Les inhibiteurs de Cholinestérase donepezil (Aricept), rivastigmine et galantamine
- Un bloquant récepteur à base de N-methyl-D-aspartate (NMDA) la memantine (Namenda)
En 2014, Dr. Bredesen a présenté son protocole dans son papier sentinelle Reversal of cognitive decline: A novel therapeutic program. Son approche était unique et sur les dix patients d’origine atteints de démence, neuf ont connu une amélioration de leur état après avoir suivi son protocole. Six des patients qui avaient arrêté de travailler suite à des problèmes de mémoire ont pu reprendre à travailler à plein temps. L’approche du Dr. Bredesen a répondu aux 36 anomalies.
L’approche du Dr. Bredesen a été utile pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer légère à modérée, du stade précoce de la maladie d’Alzheimer, de trouble cognitif subjectif (SCI) et de trouble cognitif léger (MCI).
Il cerna les éléments suivants importants. Il est conseillé d’en faire autant que possible afin d’obtenir les meilleurs résultats pour votre cerveau.
Régime alimentaire
- Diminuez les glucides simples – Eviter les pains, les pâtes, les aliments traités, les sucres et la restauration rapide. Ayez un régime alimentaire à base végétale. Mangez du poisson sauvage non élevé en ferme, mais pas plus d’une fois par semaine. Si vous consommez de la viande, choisissez du bœuf nourri à l’herbe, de la dinde ou du poulet sans hormones.
- Jeûnez 12 heures chaque nuit, y compris pendant les 3 heures avant d’aller au lit. Si vous allez vous coucher à 22 h, ne mangez pas entre 19 h et 7 h le lendemain matin, par exemple.
Mode de vie
- Réduisez le stress – Nombres d’entre nous, sont stressés par les finances, leur emploi, leur famille et leurs relations. Minimisez votre stress en écoutant de la musique, en pratiquant le yoga, en méditant et/ou en priant quotidiennement.
- Optimisez votre sommeil – Essayez de dormir 8 heures par nuit. Si vous avez des problèmes de sommeil, demandez à votre médecin de vérifier si vous souffrez d’apnée du sommeil. Complément : Mélatonine 0,5 mg chaque nuit, augmentez jusqu’à 10 mg si nécessaire.
- Sport – Au moins 150 minutes par semaine. Faites du sport tous les jours pendant au moins 30 minutes cinq jours par semaine. Le sport augmente le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une protéine qui aide le cerveau à produire de nouvelles cellules nerveuses. Si vous avez une maladie cardiaque, demandez à votre médecin avant de commencer un programme de sport.
- Stimulez votre cerveau – C’est plus simple à faire qu’il n’y paraît. On stimule en cerveau en lisant, en faisant des mots cachés, des mots croisés ou des sudokus. Allez un peu plus loin et apprenez une nouvelle langue car cela vous aide à lutter contre la démence. Voilà quelques sites recommandés pour améliorer la fonction cognitive : BrainHQ.com et Lumosity.com. Envisagez des programmes de langues en utilisant des applications pour smartphone.
Tests sanguins
Des tests sanguins peuvent révéler des informations utiles à votre médecin. Assurez-vous d’obtenir une copie de vos résultats. Alors que beaucoup de vos résultats peuvent évoluer dans la fourchette « normale », ils peuvent ne pas se situer dans la fourchette optimale. Les tests sanguins suivants doivent être pris en compte dans le cadre d’un examen portant sur la démence.
- Apolipoprotéine E-e4 (APOE-e4) – On peut faire un test génétique dans le cadre d’un test sanguin. Vingt-cinq pourcent de la population a une copie du gène. Ces personnes sont 2 à 3 fois plus susceptibles de développer un Alzheimer alors que ceux possédant deux copies du gène le sont de 5 à 6 fois.
- Vitamine B6 (60 à 100 nmol/L sont parfaits) – On la connait aussi sous le nom de pyridoxine. Des taux sanguins bas peuvent autant être problématiques que des taux trop élevés, supérieurs à 110 nmol/L.
- Vitamine B12 (> 500 pg/ml sont parfaits) – Connue aussi sous le nom de cyanocobalamine. Joue un rôle déterminant dans la bonne santé de nos nerfs. Quand les taux sont bas, certaines personnes ressentent un engourdissement et des picotements dans leurs jambes. Des problèmes de mémoire peuvent se poser. Beaucoup préfèrent la Méthyl-vitamine B12 mais on peut aussi prendre de la vitamine B12 normale.
- Acide folique (10-25 nanogrammes/ml sont parfaits) – On préfère des compléments à base de méthyl-folate.
- Homocystéine (< 7 µmol/L sont parfaits) – L’homocystéine est un acide aminé qui, à un taux trop élevé, augmente le risque de crises cardiaques, d’AVC et de démence. Des taux élevés surviennent avec une déficience en vitamine B12 et chez les personnes sujettes à des mutations du gène MTHFR. L’objectif est d’avoir un taux sanguin inférieur à sept mais la plupart des laboratoires considèrent comme normal un taux inférieur à 11. Traitez un taux élevé avec de la vitamine B12, du méthyl-folate et/ou de la triméthylglycine (TMG).
- C-Réactive Protéine, CRP (< 1 mg/L) – Un marqueur d’inflammation. Cette protéine est fabriquée dans le foie lorsqu’un processus inflammatoire se produit. Une alimentation riche en fruits et en légumes peut contribuer à diminuer l’inflammation. Un apport complémentaire d’huile de poisson riche en Omega-3 peut contribuer à abaisser la CRP. Les inflammations sont fréquemment dues à des infections chroniques, à une gingivite, à une alimentation riche en sucre, à un intestin perméable et à une exposition à des toxines.
- Insuline à jeun (Optimal < 7 mIU/L) – Un taux d’insuline élevé est un indicateur que le corps travaille plus que nécessaire pour contrôler la glycémie (glucose). Avant de développer un diabète de type 2 ou un début de diabète, une personne a un taux d’insuline élevé. Le corps transforme l’insuline en utilisant un produit chimique appelé l’enzyme de dégradation de l’insuline (IDE). Les scientifiques ont montré que cet enzyme transforme aussi l’amyloïde-beta, la protéine anormale trouvée dans le cerveau chez les personnes atteintes d’Alzheimer. C’est pourquoi, les personnes avec des taux d’insuline élevées ont plus de protéine amyloïde-beta dans leur cerveau.
- Hémoglobine A1C (< 5.5 %) – L’HgA1C est un test que le médecin prescrit pour mesurer la glycémie moyenne sur une personne sur une période de trois à quatre mois. Il mesure le pourcentage d’hémoglobine, ou globules rouges, avec une molécule de sucre rattachée. Un taux inférieur à 5,5 pourcent indique qu’on n’est pas en présencede diabète ni mêmed’un début de diabète. Si le taux est supérieur à 5,5 pourcent, alors il faut changer d’alimentation, faire du sport et une perte de poids est nécessaire.
- Glycémie à jeun (< 90 mg/dl ou <5.0 mmol/L) – La plupart des laboratoires indique une glycémie (sucre) normale lorsqu’elle est inférieure à 99 mg/dl (5,5 mmol/L). Une glycémie à jeun comprise entre 100 et 125 mg/dl (5.5 -7.0 mmol/L) est considérée comme un début de diabète alors qu’une glycémie à jeun supérieure à 126 mg/dl (>7.0 mmol/L) diagnostique le diabète. Si votre taux est élevé, alors il faut changer d’alimentation, faire du sport et une perte de poids est nécessaire.
- Balance hormonale –L’optimisation des hormones est importante. Les hormones Thyroïdiennes comprennent TSH (<2.0 microIU/ml sont parfaits), la T3 libre et la T4 libre. Parmi les hormones sexuelles, on compte l’estradiol, la progestérone, la testostérone, le DHEA et le cortisol.
- Vitamine D– (50-100 ng/ml ou de 125 nmol/L à 250 nmol/L sont parfaits). Demandez à votre médecin de vérifier votre taux sanguin de vitamine D 25-OH. La plupart de laboratoires indiquent qu’il est normal entre 30 ng/ml et 100 ng/ml (75 nmol/L-250 mmol/L). Apprenez-en davantage sur les autres bienfaits de la vitamine D.
- Optimisez votre rapport Cuivre: Zinc – Le rapport cuivre : zinc est important et on peut effectuer des tests concernant les deux minéraux avec un simple prélèvement sanguin. Des taux sanguins bas en zinc et trop élevés en cuivre représentent un risque de démence, selon une étude dans le Journal of Alzheimer’s Disease. Selon Dr Bredesen, le rapport optimal cuivre : zinc est de 0,8-1,2. Les taux parfaits de zinc sont compris entre 90 et 110 mcg/dl.
- Toxicité au métal lourd – Une personne atteinte de démence devrait être soumise à un test sanguin de base afin de détecter le mercure, le plomb et le cadmium. Selon la profession ou l’environnement dans lequel on a grandi, on peut courir des risques plus élevés. Si les taux sont élevés, discutez des options de détoxification avec votre professionnel de santé.
Autres stratégies pour améliorer la santé cérébrale
- Santé de l’intestin – Il y a environ 2 300 ans, Hippocrate (460-370 avant JC) a dit « Toute maladie commence dans l’intestin ». La science soutient cela et il est important de se concentrer sur sa santé intestinale si on veut améliorer sa santé générale, en particulier sa santé cérébrale. Consommez des probiotiques et des aliments cultivés dans la journée.
- Optimisez les antioxydants – Il faudrait avoir chaque jour une alimentation colorée et composée d’une large gamme de fruits et de légumes. L’objectif devrait être huit portions par jour. Les fruits et les légumes ont des couleurs différentes, ce qui est un indicateur de la diversité de leurs antioxydants. Enrichissez votre alimentation avec du sélénium, du N-acétyle-cystéine (NAC), du resvératrol et de la vitamine C.
- Diminution de l’Amyloïde-Beta (Aβ ou Abêta) – On a trouvé cette protéine dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et en stopper la formation est essentiel. Des études scientifiques ont montré que le curcuma peut contribuer à empêcher la formation d’Aβ dans le cerveau. L’ashwagandha peut aussi contribuer à réduire les dépôts d’Aβ dans le cerveau.
- Veillez à avoir suffisamment d’oxygène pendant la nuit – L’apnée du sommeil devient de plus en plus courante. Le surpoids est une cause principale. Une personne souffrant de fatigue de jour, demaux de tête fréquents et deronflements devrait demander à son médecin d’être soumise à un test d’apnée du sommeil. Les personnes souffrant d’apnée du sommeil n’ont pas un apport approprié d’oxygène pour le cerveau pendant la nuit.
- Optimisez la fonction mitochondriale –Les mitochondries sont les cellules de notre corps qui produisent le plus d’énergie. Si elles sont endommagées, elles ne peuvent pas produire d’énergie. Les cellules nerveuses dans notre cerveau ont besoin des mitochondries pour être efficaces. Un apport complémentaire en Co-Enzyme Q10 et enL-Carnitine aide à supporter les mitochondries.
- Triglycérides à chaine moyenne – Utilisez de l’huile de noix de coco en cuisine et envisagez un complément oral à base d’huile de noix de coco.
Compléments recommandés pour la mémoire
Vitamines
- Vitamine B1 (Thiamine) – 50 mg une fois par jour
- Vitamine B6 – 20 mg une fois par jour
- Vitamine B12 ou méthyl-cobalamine (B12) 1 mg (1 000 mcg) par jour
- Acide folique ou méthyl-folate 800 mcg minimum par jour
- Acide pantothénique –100 à 200 mg une fois par jour
- Vitamine C – 1 000 mg une fois par jour
- Vitamine D – 2 500 à 5 000 IU une fois par jour
- Vitamine E – 400 à 800 IU une fois par jour
- Vitamine K2 – 100 mcg une fois par jour
Minéraux
- Zinc picolinate – 50 mg minimum, une fois par jour
- Magnésium chélate – 125 à 500 mg par jour
Plantes et autres compléments
- Curcuma 500 mg une à trois fois par jour
- Resvératrol – 100 mg une à deux fois par jour
- Nicotinamide Riboside – 100 mg une fois par jour
- Citicoline – 250 mg une à deux fois par jour
- L-Carnitine – 500 mg une fois par jour
- Ubiquinol (Co-Enzyme Q10) – 100 mg une à deux fois par jour
- Ashwagandha – 500 mg une ou deux fois par jour
- Rhodiola – 200 mg une à deux fois par jour
- Bacopa monnierie – 250 mg deux fois par jour
- Gotu kola – 500 mg deux fois par jour
- Probiotiques – 10 à 100 milliards d’unités par jour
Résumé
Le dysfonctionnement cognitif et la maladie d’Alzheimer sont des pathologies qui deviendront de plus en plus dominantes au cours des décennies à venir. Chacun devrait mettre en place des stratégies pour contribuer à prévenir la détérioration cérébrale.
Comme souligné plus haut, Dr. Dale Bredesen, de l’Université de Californie à Los Angeles a développé une approche très complète pour atténuer, et dans certains cas à inverser, les symptômes de perte de mémoire. Je recommande aux personnes qui ont choisi de suivre son protocole d’essayer de suivre autant de recommandations que possible.
Veuillez prendre en considération que, pour certaines personnes, il peut s’écouler plusieurs mois avant qu’une amélioration notable soit constatée, alors que d’autres remarqueront quelques petits mieux en l’espace de quelques semaines.
Références :
- Bredesen DE. Reversal of cognitive decline: A novel therapeutic program. Aging (Albany NY). 2014;6(9):707-717.
- Bredesen, Dale, E. The End Of Alzheimer’s Copyright 2017 Penguin Random House Publishing. Site accessed http://dryoungberg.com/ .
- National Institute of Aging. Accessed Aug. 27, 2016 https://www.nia.nih.gov/alzheimers/publication/alzheimers-disease- fact-sheet
- Bredesen DE, Amos EC, Canick J, et al. Reversal of cognitive decline in Alzheimer’s disease. Aging (Albany NY). 2016;8(6):1250-1258. doi:10.18632/aging.100981.
- Exp Neurol. 2012 Jan;233(1):373-9. doi: 10.1016/j.expneurol.2011.11.001. Epub 2011 Nov 10.
- J Alzheimers Dis. 2015;47(3):565-81. doi: 10.3233/JAD-143108.
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